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Au menu de ce savoureux programme, des films bouillonnants que nous avions envie de décontextualiser – fun, subversifs, musicaux – combinés à des déploiements cinématographiques live jouant d’un espace architectural singulier. Un air de fête pour cette soirée à base de feux d’artifice de couleurs, friandises pour les yeux et les oreilles, drôlerie grinçante et dance-floor décalé, le tout parsemé d’un bon soupçon de girl power.

PROGRAMME :

Light, Noise, Smoke And Light, Noise, Smoke de Tomonari Nishikawa, US/JP,
2023 / 16mm / couleur / sonore / 6’ / proposé par Mire

« La succession de plans de feux d’artifice filmés lors d’un festival d’été au Japon produit un rythme à la fois caractéristique et organique, ainsi qu’un décalage entre l’image et le son, tous deux produits par les images photographiques reportées sur la bande 16mm. »

Om de John Smith, GB
1986 / 16mm / color / sound / 3’30/ proposé par Mire

« Un film sur les relations qu’entretiennent la coupe de cheveux, les vêtements et le son. »

Portland de Greta Snider (US)
1996 / 16mm vers numérique / noir&blanc / sonore / 12’ / proposé par LaborBerlin

“Ce film est un road movie documentaire abordant le voyage, la faillibilité des photographies, et la fusion de la mémoire et de l’imagination. […] Portland reconstitue un trajet dans un mélange humoristique d’images du voyage (prises avec une camera Super 8 bien usée), de reconstitution interprétée, et d’entretiens avec les personnes impliquées. Le résultat est un regard vif mettant en lumière des femmes indépendantes et des voyageur.ses intrépides. ” – Canyon Cinema Catalog

Sciopticon de Hanne van Asten (NL)
2004 / 16mm / couleur / sonore / 6’ / proposé par Filmwerkplaats

Spacy de Takashi Ito (JP)
1981 / 16mm / n&b teinté / sonore / 9’ / proposé par MIRE

« Un film dont le sujet est l’espace (un gymnase), le temps (les 10 minutes que dure le film), et la non-conformité de la réalité (le gymnase) et de l’illusion (la représentation du gymnase). Tous ces ingrédients sont rigoureusement combinés en une série sans fin, une bande de Moebius, un film d’Escher au tempo japonais, du lent au plus rapide, du pianissimo au fortissimo. »

Magic Lantern, performance de lanterne magique par Petra Graf & James Edmonds, (AUST/UK/DE/FR)
2024 / lanterne magique, objets / 10′ / proposé par MIRE

 » Avec une approche ludique et pleine de curiosité, Petra Graf explore les diverses propriétés d’objets abandonnés à travers différentes combinaisons, formations et apparitions, transformations. Dans sa performance Magic Lantern, elle examine des matériaux trouvés, leurs qualités et abstractions en association avec la lumière et sa projection. James Edmonds fournit un homologue sonore live à ces explorations, extrayant des sons de divers objets et environnements afin d’assembler un champ, en apparence abstrait, de textures et de tonalités. »

Cette performance a été développée durant la Résidence Vagabonde SPECTRAL de Petra Graf & James Edmonds, organisée par Mire en collaboration avec le P9 à Saint-Nazaire en septembre 2024.

? de Betija Zvejniece  (LV)
2021 / 16mm>numérique / sonore / 2’40 / proposé par  BAL
« Qu’est-ce que tu ferais si le regard d’un vieil homme te disait qu’être jeune est la chose la plus cool possible ?  »

Spiders in love : an arachnogasmic musical de Martha Colburn, US,
1999 / Super 8>16mm /  2’35/ proposé par MIRE

Musique de Jad Fair et Jason Willett.

Synchromie de Norman McLaren, CA/GB
1971 / 35mm>numérique / sonore / 7’ / proposé par Filmwerkplaats

« Ce film animé de Norman McLaren présente la synchronisation de l’image et du son dans sa définition la plus parfaite. Pour faire ce film, McLaren a employé des techniques optiques inédites pour composer les rythmes de piano de la bande-son, qu’il a ensuite déplacé, en multicolore, sur l’aire picturale de l’écran afin que, en effet, l’on voit ce que l’on entend. »

Removed de Naomi Uman (US)
1997 / 16mm / couleur / sonore / 7’ / proposé par Mire

« Removed est un film réalisé à partir d’images de films pornos. La femme nue, objet de désir, est effacée à l’aide d’eau de Javel et de dissolvant pour les ongles. Le spectateur est contraint de réfléchir aux relations homme-femme. »

San Francisco de Anthony Stern, GB
1968 / 16mm vers numérique / 15’ / proposé par MIRE

Décollage de New York et voyage à San Francisco dans la frénésie du Flower Power, sur fond de Pink Floyd.
Un chef-d’œuvre de la cinesthésie psychédélique, en quête d’une libération non seulement de tous les sens mais du cinéma lui-même.

Devotion. Object to Observe Life, une performance de Renata Daguerre , NL/DE ,
live film performance / 16mm & vidéo / lumières, boule disco, miroirs, fumée, son, / 30’ / proposé par LaborBerlin

Devotion est une plongée au sein de la Beauté, le Sauvage, les raves, le dance floor, la musique et les relations humaines et animales. Les matériaux et sensations sont assemblés dans un aquarium galactique – un espace formé où les limites entre écran et environnement, spectateur et créateur, sont dissoutes.

Une invitation à danser avec joie et enchantement et à rendre compte du caractère précieux et sacré de la liberté des corps, si scintillants quand l’espace et les conditions leur sont donnés.

Direction – Renata Daguerre
Collaboration – Pat Janeiro
Costume & set design – Cindie Popper
Music – Djs Pareja, track ‘Spanish is Beautiful’
Performers – Görkem Ulumeriç, Oguçan Karabulut, Onur Aygüneş, Tseng Chih Wei.
Technical support – Pilar Falco, Jules Leaño, Victor Moïse

Prix libre
Restauration publique proposée à 19h
Début des performances à 20h