espace de
liberté et
d'apprentissage
nécessaire

à pol—n, en mars

Prenez garde à ne pas trop vous découvrir, gardez bien vos chandails sur vos épaules, même s’ils sont informes et troués de tous côtés, car comme dit le proverbe « le soleil de mars cause des rhumes tenaces ».

Cela n’a absolument rien à voir avec notre programmation du mois, mais cette dernière s’avère très chouette et bien garnie.

On commencera par du théâtre d’impro et des échanges, sur un sujet à déconstruire : les masculinités. Avec la troupe des Barbes Rampantes et le collectif des Chev’allié·e·s aux armures rouillées.

Par la suite, le festival Rhizomes, présentera une exposition au croisement des identités queers et des luttes écologiques. Des performances, conférences, ateliers, lectures viendront également mettre en valeur les pratiques transdisciplinaires qui peuvent naître de la convergence de ces identités et ces luttes, mettre en réflexion les questionnements que cela soulève.

La troisième semaine, sera celle des invitations par des associations du collectif pol—n.

À la criée, proposera avec les complicité de l’auteur et sinologue Cyrille Javary, une conférence sur le sujet de son dernier livre : le regard heureux des chinois sur l’argent. Le lendemain, sur un tout autre sujet, un atelier de découverte et d’initiation sera proposé, autour du Yi Jing, une pratique d’aide à la décision issue du mode de pensée Yin-Yang.

Makiz’art prévoit une soirée avec la projection d’une dizaine de courts-métrages cambodgiens, qui sera suivie d’un repas khmer.

Comme à leur habitude, Les dévoreuses seront là le dernier mercredi du mois, avec leur bibliothèque féministe riche et pointue.

Enfin, une soirée marquera le lancement de la 2ème édition du Festival du Film Roumain, avec une performance mystérieuse nommée Macaz’ suivie de la projection de courts-métrages de réalisateur·trices roumain·es.

Un mois culturellement chargé qui vous laissera de nombreuses opportunités de venir profiter de pol—n.

D’ailleurs si le lieu vous parle, et que vous avez un projet qu’il soit artistique, culturel, militant, festif, expérimental, etc. n’hésitez pas à remplir le formulaire, qui vous expliquera la démarche pour venir le proposer à pol—n.

Et si le lieu vous parle tellement que vous et votre asso avez envie de le rejoindre, de vous y investir, de participer à la vie collective, à l’accueil d’événements, et bien d’autres joyeusetés, c’est peut-être le moment… Un bureau se libère…

À très vite, et comme dit le proverbe qui n’a toujours rien à voir « malgré le mauvais temps, mars prépare en secret le printemps »…